Lyàà Admin
Messages : 292 Date d'inscription : 12/05/2009 Age : 31 Cheval : Sunshine Dillema Métier : Ostéopathe Pension : Ranch (Allée 1)
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| Sujet: * Articles de Lyàà (Journaliste) Jeu 18 Juin - 18:45 | |
| Mon carnet de Journaliste :. L'appaloosa (demandé par /) - Article (18/06/09) - [x] Fait [] Payé . . . .
Dernière édition par Lyàà le Jeu 18 Juin - 21:30, édité 1 fois | |
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| Sujet: Re: * Articles de Lyàà (Journaliste) Jeu 18 Juin - 21:24 | |
| L'APPALOOSA
De ses origines indiennes, l'appaloosa a gardé robustesse et sûreté de pied. Bien adapté aux disciplines d'extérieur, ce cheval à la surprenante beauté se distingue aux Etats-Unis dans toutes les disciplines. L'histoire de l'appaloosa
Dans les livres, l'appaloosa est le cheval emblématique des Indiens d'Amérique. Il doit sa robe tachetée si particulière à de lointains ancêtres espagnols. En effet, lorsque les conquistadores débarquèrent en Amérique du Sud et au Mexique, le cheval y était inconnu. Il avait disparu depuis plus de 8000 ans de ce vaste continent !
Après Dieu ... L'Espagnol Cortez parvint au Mexique en 1519 avec de nombreux soldats et ... seize chevaux. Cela semble bien peu : pourtant, ces quelques animaux semèrent la terreur chez les Indiens, qui ne les connaissaient pas. Les charges des cavaliers contribuèrent largement à la victoire des Espagnols. Cortez déclara même : "Après Dieu, nous dûmes notre victoire aux chevaux."
Ils eurent beaucoup d'enfants ... La petite troupe équine de Cortez comportait cinq juments et onze étalons, dont deux pieds et un tacheté. Voilà d'où tant de chevaux indiens ont tiré leur robe ! Ces quelques animaux se reproduisirent et s'éparpillèrent, remontant sensiblement vers les régions plus riches en herbages de l'Ouest et du Nord-Ouest. Au XVIIe siècle, on comptait déjà de nombreuses hordes de chevaux sauvages. Les Espagnols fondèrent des élevages dans le Sud-Ouest américain. Peu à peu, chevaux d'élevage et chevaux sauvages se répandirent sur tout le continent américain.
Un compagnon idéal Les Indiens furent d'abord effrayés par ce puissant animal. Mais ils comprirent rapidement l'aide précieuse qu'il pouvait leur apporter pour chasser le bison, à la guerre ou lors de leurs nombreux déplacements. Ils capturèrent des chevaux sauvages, mais en obtinrent aussi auprès des Espagnols par le troc ou parfois le vol. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, les Indiens des Plaines possédaient environ 160 000 chevaux.
Des éleveurs exigeants Les Indiens Nez-Percés, qui peuplaient le Nord-Ouest de l'Amérique, avaient la réputation d'être les plus habiles éleveurs. Dès 1750, ils développèrent la race appaloosa de manière très sélective. Ils castraient les mâles qui ne répondaient pas à leurs attentes et échangeaient les juments imparfaites. L'apparence avait beaucoup d'importance, mais les Nez-Percés recherchaient avant tout des montures rapides et robustes, aussi performante à la guerre qu'à la chasse.
Le massacre La race faillit être exterminée lorsque les Américains s'emparèrent des terres des Indiens. Après une longue résistance et une fuite éperdue de plus de 2000 km vers le Canada, les Nez-Percés virent leurs biens confisqués et leurs troupeaux massacrés.
La renaissance Au début du XXe siècle, la race appaloosa commença à renaître à partir des quelques descendants des chevaux indiens. L'Appaloosa Club fut crée dans l'Idaho. On compte aujourd'hui plus de 400 000 chevaux appaloosas aux États-Unis. Type et tempérament
Cheval de western, comme le quarter-horse, l'appaloosa fut élevé à l'origine par les Espagnols dans le sud-ouest des Etats-Unis et, surtout, par une tribu indienne du Nord, dans l'État de Washington.
Extérieur L'appaloosa le plus recherché est compact, avec des membres forts et bien faits. Il doit avoir une encolure assez longue, un poitrail profond, un corps compact et un dos plutôt court avec une croupe haute. L'épaule oblique et le garrot bien marqué sont les indices de l'étendue et de la fluidité de ses allures. Les crins sont fins et clairsemés - on dit que cela lui évitait de se prendre dans les buissons épineux de ses régions d'origine. Le chanfrein est droit, le nez arrondi, les oreilles plutôt longues, plantées sur un front ouvert et plat : mais ce qui distingue surtout l'appaloosa, c'est son iris entouré de blanc et ses naseaux marbrés.
Taille Moyenne (de 1,47m à 1,60m).
Robes Cinq robes principales sont admises pour la race. Toutes comportent un mélange de poil blanc et sombre (du rouge au brun ou au brun-noir). . Léopard (tigré) : poil blanc parsemé de taches sombres en forme d'œuf sur tout ou une partie du corps. . Snowflake (floconneux) : poil rouge à brun couvert de taches blanches plus concentrées sur les hanches. . Blanket (dos blanc) : poil brun, dos blanc plus ou moins tacheté. . Marbleized (marbré) : cheval couvert de marbrures. . Frost (givré) : neigeuses sur un fond sombre.
Caractère L'appaloosa est un cheval très sensible, très maniable, agile et athlétique. Étant donné son bon caractère, il est utilisé, aux Etats-Unis, dans toutes les disciplines : course, obstacle, dressage. Il est aussi largement employé comme cheval loisir. Il est très prisé pour la randonnée, où sa robustesse et la sûreté de son pied font merveille et, bien sûr, pour la monte américaine, qui exploite sa maniabilité et sa rapidité. - Spoiler:
L'appaloosa est un compagnon agréable et d'une remarquable docilité. la sclérotique de l'œil (région qui entoure l'iris) blanche, comme chez les hommes, est un signe distinctif des appaloosas. Les marbrures des naseaux sont également caractéristiques. L'appaloosa jouit d'un caractère calme et équilibré. C'est un remarquable cheval d'extérieur, discipline dans laquelle il se distingue particulièrement.
Fiche disponible aux Éditions Atlas dans la collection "Equitation, La passion du cheval". | |
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| Sujet: Re: * Articles de Lyàà (Journaliste) Jeu 25 Juin - 9:56 | |
| LE CAMARGUAIS
Le camarguais, c'est Crin-Blanc, ce fier petit cheval blanc qui vit libre et sauvage dans le delta du Rhône, au bord de la Méditerranée. Il n'est plus tout à fait sauvage ni tout à fait libre, mais il mène encore une existence assez naturelle dans sa Camargue d'origine. L'histoire du camarguais
Le camarguais est un cheval résistant et habile qui s'est adapté depuis des milliers d'années au climat difficile et à la nourriture pauvre du delta du Rhône, où un vent violent chargé de sel fouette à longueur d'année l'herbe dure, les roseaux et la salicorne.
Une origine lointaine L'origine du camarguais est difficile à définir, mais il vivait sans doute dans la région il y a plusieurs milliers d'années. Les peintures rupestres des grottes de Lascaux et de Niaux (15 000ans avant notre ère) nous montrent des silhouettes très semblables à la sienne. Le camarguais porte sans doute le sang des montures asiatiques et mongoles des Ostrogoths qui écumèrent le sud de la France il y a plus de 2000 ans. Aux VIIe et VIIIe siècles, les vigoureux barbes des Sarrasins vinrent se croiser avec les petits chevaux locaux.
Une race préservée Depuis, les troupeaux de camarguais, appelés manades, n'ont plus subi d'influences extérieures. Le camarguais est ainsi l'une des rares races européennes qui n'a pratiquement pas été modifiée depuis plus de 1000 ans.
[left]Le camarguais aujourd'hui
La race camarguaise n'a été reconnue officiellement qu'en 1968. Depuis, des éleveurs ont crée une association et le Haras national d'Uzès contrôle les étalons. Les manades ne vivent plus aussi librement qu'avant, mais plusieurs troupeaux repeuplent la région et les gardians utilisent toujours les chevaux pour conduire et garder les troupeaux de bétail. Avec le développement du tourisme autour de la réserve naturelle de l'étang de Vaccarés, le camarguais a de beaux jours devant lui comme cheval de loisir.
Le camarguais s'est étonnament bien adapté aux marais. Il broute les roseaux, l'herbe dure et saumâtre, ainsi que la salicorne, plante semblable à une petite algue. Le mistral qui cingle sans cesse le marais ne semble pas le déranger, pas plus que la canicule ou l'eau salée et glacée qui recouvre le marais en hiver. Ses sabots durs et sains résistent bien aux longs séjours dans la vase. [left][size=18]Type et tempérament/size]
La camargue est une vaste zone plate et marécageuse située dans le delta du Rhône - là où le fleuve se jette dans la Méditerranée. On a beaucoup asséché et drainé cette région pour y cultiver le riz ou la vigne. Elle est aujourd'hui en partie protégée et les chevaux continuent d'y vivre.
Extérieur Sa tête est lourde, son encolure courte est plantée sur une épaule verticale. Son dos relativement bref s'achève par une croupe inclinée, parfois en pupitre. Cependant, sa poitrine est profonde, ses membres sont bien formés avec des articulations solides et ses sabots sont si durs qu'on ne les ferre pratiquement jamais. Son pas relevé et très vif est assez ample, mais on ne pratique guère son trot court et sautillant car il est aussi inconfortable qu'il est laid ! En revanche, le camarguais tient très longtemps un canter (petit galop) régulier et souple.
Taille Le camarguais est petit : 1,40m en moyenne et parfois moins (on parle alors de poney de Camargue).
Robe Gris-blanc à l'âge adulte. Les poulains naissent avec une robe noire, brune ou gris foncé.
Caractère Le camarguais est avant tout un cheval extraordinairement résistant, adapté à la vie des régions marécageuses et salines. Il se contente de peu et convient bien comme cheval d'extérieur car il est très agile et a un pied remarquablement sûr. Son caractère facile et son courage en font un compagnon agréable. Cependant, la race doit avant tout rester attachée à sa région d'origine, car c'est là que ce petit cheval donne le meilleur de lui-même. De longues années de cohabitation l'ont habitué au taureau, qu'il côtoie avec le même naturel qu'un chien veille sur ses moutons. - Spoiler:
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Fiche disponible aux Éditions Atlas dans la collection "Equitation, La passion du cheval". | |
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